Sombres prières

Alia avait marché assez longtemps aujourd'hui, elle avait enfin terminé la mission que lui avait demandé d'accomplir son chef et amant Hurao.
Depuis plusieurs jours, elle avait monté une histoire entre trois hommes dont se méfiaient les fidèles de Karos. Ce vrai-faux complot avait amené les trois hommes à se méfier de plus en plus les de tout le monde, et lorsqu'Alia leur était tombée dessus, ils n'avaient pas mit beaucoup de temps, chacun leurs tour, à lui dire tout ce qu'elle désirait entendre. Cela fait, elle les avait tués sans même prendre la peine de dissimuler les corps une fois le méfait accompli.
Biensur, cela n'était pas toujours aussi facile, car malheureusement, plus les informations avaient de l'intérêt, plus il était dr de faire parler ce qui les détenaient.
Alia esquissa un petit sourire. Hurao allait être content d'elle, une fois de plus.
Arrivée devant la cathédrale, elle poussa la lourde porte et entra. Comme à chaque fois, un sentiment d'humilité la gagna. C'était bien la seul chose devant laquelle elle se sentait ainsi, insignifiante. Elle adorait l'aura qui imprégnait ce lieu, plein de pouvoir, ce qu'elle aimait sans bornes.
Elle venait ici à chaque fin de mission, afin de remercier les Dieux de lui avoir permis de montere ses capacités à les honorer. Elle alla s'assoir devant sans bruit, car un rituel basique (sans sacrifice) était en cour. Elle continua ses prières tout en suivant la cérémonie, sans préter attention aux personnes, peu nombreuses, qui se trouvaient autours d'elle.

Frédérica était aussi à la cathédrale, mais elle ne priait pas. Elle était uniquement là pour que personne ne se doute qu'elle ne croyait pas en cette religion et qu'elle était du coté de Roland.

Elle vit Alia entrer. Frédérica l'avait déjà vue, c'était une prétresse des dieux de la religion que Frédérica haissait. Comme toutes les croyances en une force supérieure. Elle savait aussi que Alia était au service de Karos et qu'elle était dangereuse.

Elle la fixa un instant puis ce détourna. Elle regarda la cérémonie. Une simple cérémonie, sans sacrifices.

La cérémonie touchait à sa fin. Alia se sentait apaisée et resta un instant les yeux fermés, le temps de se "remettre en conditions". Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle n'avait plus l'air d'être "ailleurs", elle était de nouveau prête à réagir à n'importe qu'elle situation qui pourrait se présenter.
Elle sentit un regard posé sur elle et se retourna rapidement. La personne en question avait déjà détourné les yeux, mais il ne s'en trouvait pas d'autre dans les environs.
C'était une femme qu'elle n'avait jamais vu. Elle n'était pas laide, mais ses vétements montraient qu'elle n'était pas trés riche, du moins pas assez pour être une personne vraiment digne d'interêt au yeux d'Alia et de la religion.
Cependant, on manquait d'apprentie pretresses en ce moment, et Hurao appréciait que Alia ramene d'autres femmes. Cela lui prouvait qu'elle n'avait pas peur qu'il lui en préfère une autre, car elle savait que cela ne pourrait arriver.
Elle choisit donc, aprés un instant de reflexion, de se diriger vers la femme en question. Une fois à sa hauteur, elle engagea la discussion.
Elle réussit à mesurer son timbre de voix un peu hautain pour lui parler d'une voix aimable et courtoise:

-Bonjour, je suis Alia, grande pretresse. Et vous, vous êtes? Je ne vous est encre jamais vu par ici.

Frédérica regarda Alia froidement puis se leva. Elle contempla la jeune femme un instant puis d'une voix pleine mais distante elle pris la parole.

"Je suis Frédérica Oril, mon père est un proche de Karos et je vit près du palace. Je crois que j'ai plus que répondu à ta question, non?"

Frédérica ne vovoyait personne, de Karos au tavernier, tous avait droit au tu personnel.

En entendant le nom de la femme, Alia fut assez étonnée. Elle connaissait effectivement l'homme dont elle parlait, mais ne savait même pas qu'il avait une fille. Elle toisa Fréderica et comprit poourquoi celui-ci ne semblait pas en être fier au point de parler d'elle...
Elle fut fortement enervée par le ton de cette femme qui semblait se croire supérieure aux autres. Ce n'est pas parce que son père était proche de Karos qu'elle devait se croire plus importante qu'elle.
Elle, au moins, avait réussit seule à s'élever au niveau où elle était. Elle se prit à esperer que son père meure prochainement afin que cette Fréderica e retrouve plus ou moins dans le pétrin.
Ce qu'elle apprécia le moins fut le tutoiement immédiat dont fit preuve Fréderica, alors qu'elles ne se connaissaient pas et que Alia n'était pas forcément inferieure en rang à elle, et même probablement supérieure. Elle fit donc exprés de maintenir le vouvoiement et de prendre le même ton qu'elle pour lui répondre à nouveau:

-A vrai dire, non, votre réponse n'est pas trés précise. Je connais effectivement bien votre père, un homme trés sympathique, d'ailleurs, lui... Mais ça ne me dit pas pour autant ce que vous faites, vous, pour Karos.

Elle voulait par là signifier qu'elle n'était nullement impressionnée par elle puisqu'elle connaissait son père et qu'elle occupait probablement un poste plus important qu'elle, car sinon elle connaitrait le nom de Fréderica depuis bien longtemps.

Frédérica laissa entrevoir des dents blanches, elle ne se souciait guère des sous-entendus d'Alia et répondit sur le même ton.

"Moi? Mon père à l'intention de me marier à Karos. Ce n'est pas encore décidé. Et merci, mon père est en effet très sympatique. Je lui ferais part de ton compliment."

Elle ne pensait le moins du monde ce qu'elle disait, sympatique... Quelle blague! Bien entendu elle relaterait tout de même le compliment comme elle l'avait dit. Elle repensa à son père, il n'arriverait sûrement pas à la marier à Karos, elle en était sûre...

"En tout cas pour le mariage, je doute que Karos acceptera. A mon avis, il ne se marira jamais. Ou alors par intéret politique."

A l'écoute de la réponse de Frederica, Alia ne sut pas comment réagir. Devait-elle exploser de rire ou bien faire le poisson, ou encore prendre sa réponse au sérieux. De l'extérieur, on pouvait croire qu'elle était impressionnée, car elle ne bougeait pas d'un cil.
Elle finit par se reprendre et se décida pour un sourire moqueur.

*Elle se doute que non! Elle se doute? Mais c'est une évidence!*

Elle ne trouvait pas cela trés avantageux pour une fille comme Fréderica de devoir se marier à u vieux crouton et attendre sa mort à ses côtés pour pouvoir enfin faire quelque chose d'interessant de sa vie, mais pourquoi pas? Aprés tout, il était si vieux que sa fin ne devrait pas tarder, et alors les avantage d'être sa veuve seraient plutôt interessants. Mais Alia préférait de loin sa situation à elle.

-Oh, par interêt politique? Et, quel interêt politique y aurait-il?

Puis elle se décida à poser la question qui lui brûlait les lèvres. Elle avait vu l'expression et le ton qu'avait employé Frederica pour annoncer la chose, et celle-ci ne semblait pas plus emballé que cela par cette idée de mariage. Normal, qui le serait? A part une pauvre fille à qui cela permettrait de monter dans les rangs, mais une fille de ce genre n'aurait pas la possibilité de connaitre même Karos. Elle demanda donc:

-Et vous? Vous aimeriez que cette idée aboutisse?

Cette fois, son ton n'avait rien de moqueur, et si quelqun d'extérieur l'avait entendu, il aurait pu croire qu'elle s'adressait à une amie. D'ailleurs, elle était vraiment sincère, pour une fois.

Frédérica regarda Alia un peu plus amicalement, elle semblait plus directe et franche. Fré sourit malgré elle, qui voudrait se marier à Karos? Pas elle en tout cas.

"Sincèrement, non. Je n'ai pas besoin d'un rang plus élevé ou d'argent et je ne point me marier un jour. Et toi, aimerais tu te marier à Karos si ce n'est pas trop indiscret? Au fait, si je te tutois ce n'est pas par non-respect, c'est parce que je n'ai jamais vouvoyez personne et que je ne commencerais pas de si tôt. Mais je ne t'ai jamais demandé de me servire du "vous", si tu veux tu peux me tutoyer."

Elle était tout à fait calme et son regard était moins froid, elle n'appréciait pas les gens qu'elle ne connaissait pas mais elle considerait maintenant Alia comme une jeune femme agréable. C'était rare de la part de Fré d'accepter aussi facilemznt quelqu'un.

Fréderica n'avait pas répondu à la question d'Alia mais il semblait que ce n'était pas intentionnel, et qu'elle avait simplement répondu à la suite en oubliant la première question.
Elle fut heureuse de voir qu'elle répondait aimablement alors qu'elle aurait trés bien pu la prendre de haut ou l'ignorer totalement. Sa réponse étatd'ailleurs tout à fait compréhensible. Mais elle fut tout de même étonnée que celle-ci ne veuille pas se marier. Car pour elle le pouvoir ayant de l'importance celui-ci subsiste même aprés la mort du mari et l'on devient une veuve rescpectée, tandis que sans mariage, la situation n'est plus assurée pour l'avenir, et ça c'est trés grave, car plus on est agée, moins l'on est interressante pour les homme de pouvoir interessé par la beauté et autres plaisir que ne peuvent pa stoujours donner les femmes trop agées...
Toutes cette petite demonstration Alia se l'était faite il y avait quelques temps déjà, et elle en était arrivée à la conclusion qu'elle devait convaincre (à force de douce persuasion indirecte) Hurao de qu'il devait l'épouser. Mais bien sur, c'est lui-même qui devrait y penser...
Elle fut stoppée dans sa reflexion par le retour de question que lui fit Fréderica:

-Moi? Oh, non, pas Karos!

Elle réalissa que cette remarque entendue trop forte pourrait être douteuse et rajouta, tout aussi haut, du moins pour la première phrase:

-Je veux dire que je le rescpecte et l'admire infiniment (hum hum...)...Mais je suis actuellement la maîtresse officielle et unique (et oui, elle avait réussit!) de son conseillé, Hurao, et je l'aime, biensure.

Elle baissa la voix, pour que seule Fréderica entende:

-Et j'espère avoir bientôt l'honneur de vous t'inviter à un mariage...

Elle ne savait pas pourquoi Elle se montrait soudain si prompt à se confier; Peut-être parce que, avec la concurrence, elle n'avait pas vraiment de véritable amie. Des tas de relations, ça, c'est sûr, mais pas d'amie à qui se confiaer; Et il faut avouer que parfois, dans ses draps de soie et portant des parures et des vêtements hors de prix, cela lui manquait. Et puis, Fréderaica ne semblait absolument pas interessée par la chose. Soudain, elle eut un doute. Peut-être était-ce une tactique? Un espionne et elle avait trop baissé sa garde? Mais un regard plein de suspicion la convainquit que celle qu'elle vait devant elle était sincère. Elle avait accepté le tutoiement, car cela ne la géné finalement pas.
Elle finit ensuite par laisser la curiosité pointer le bout de son nez:

-Mais, entre nous, y a-t-il quelqun d'autre qui vous interresse?

Cela la surprenait elle même d'être si commere.

Frédérica se doutais de la réponse d'Alia sur Karos, mais en revanche elle ne pensais pas du tout que Alia était la et unique maitresse de Hurao. Et encore moins qu'elle l'aimait, c'était rare, habituellement s'était pour du pouvoir ou de l'argent qu'on était une maitresse d'homme importants. Enfin, bientôt, selon ses dires, Alia ne sera plus maitresse, mais femme! Frédérica commençait à apprécier un peu plus Alia, peut-être parce que elles venaient de partager des secrets que l'on ne dit pas en publiques ses temps ci. Frédérica pensait que si Alia l'inviterait, alors c'est décidé elle viendrait. La question de la préttresse la surprie, mais elle cacha vite ce sentiment comme à son habitude.

"Il n'y a personne qui m'interresse. Habituellement, je parle et me confie peu. Tu es la première personne à qui je me suis autant confié, alors tu comprend le taut de discussions que j'ai la plus par du temps! Et de ce fait, personne ne se confie vraiment à moi, ce n'est pas ce qui me gène. Résultat final, je ne connait personne personnelement et personne ne me connait réelement, je n'aime donc personne et je n'ai pas de vues sur quelqu'un."

Frédérica avait dit la vérité, c'était la première fois qu'elle ne mentais pas en autant de phrases!^^. Elle sourit et détailla Alia, elle comprenait pourquoi Hurao ne prenait qu'une maitresse!

"Et entre nous, comment as tu bien pu faire pour être la seule maitresse, et en plus avoir des chances de se marier bientôt?"

Alia ne savait pas trop si elle avait bien fait de se confier ainsi à Frederica. Elle n'avait plus vraiment de doute quant au fait que se soit une espionne, mais rien n'était encore sur concernant un possible mariage, et elle n'avait encore parler à personne (à part sa louve, ça compte?) de son envide de se marier, et surtout que Hurao semblait peut-être prêt à faire sa demande. Disons que cela faisait trop de peut-être pour en parler déjà. Elle se reprit donc :

-Par contre, si tu pouvais n'en parler à personne, je préfèrerais. Pour tout te dire,tu es la première à qui j'en parle, et probablement la dernière, du moins avant que cela ne puisse s'officialiser.

Bien, elle se sentait déjà mieux d'avoir avoué ça. Elle écouta nsuite Frderiac et fut étonnée par sa réponse.

-Et bien dans ce cas, nous avons une certaine ressemblance! Moi non plus je me confie peu, et je ne sait pas pourquoi je te parle à toi. Il faut dire que la plupart des femme qui m'entoure sont soit jalouse soit cherchent à me remplacer, alors je n'ai pas vraiment envie de leurs faire la discussion!

Elle regarda de ouveau Fréderica de haut en bas, mais cette fois son regard n'était plus inquisiteur.

-Tu es une belle femme, et je pense que tu dois avoir le choix dans les hommes. Reste à le faire.

Elle se sentit flattée par la question suivante. C'est vrai qu'elle était assez fière de ce qu'elle avait réussit à faire. Et de plus, au départ, elle-même ne pensait pas qu'elle finirait par aimer Hurao. Mais c'était maintenant le cas. Pas un amour profond certe, mais de l'amour.

-Et bien, je ne sais pas, j'ai réussit à le séduire. Et ensuite, je lui ai tout de même montrer des exigences. Qu'il a accepter. C'est sûrement cela qui me différencie des autres qui sont autour de lui. Je suis plus fière qu'elles...Mais pour le mariage, rien n'est sur.

Et bien, elle n'était vraiment jamais allée aussi loin dans une discussion avec une autre femme!

Frédérica fut surprise en écoutant Alia parler, elle la comprenait parfaitement. Les mots allaient et venaient entre elles et Frédérica, pour une fois ne cherchait pas à les arrêter.

Qu'elle parle à quelqu'un du mariage? Pas de danger, elle n'avais personne à le dire, en plus ce n'était pas son style de donner des informations sans qu'on les demande et franchement, elle ne voyait pas qui lui demanderais cela.

"Ne t'inquiète pas, je ne dirais rien en ce qui concerne toi et Hurao. Franchement, à qui veux tu que je le dise?"

Le fait que Alia soit comme elle en revanche coulait de source. Dès qu'elle l'avait vu, Fré s'en doutait.

Quand Alia lui dit qu'elle était belle, Frédérica se raidit un peu avant de se calmer vite. Elle n'imait pas les compliments, mais là, les mots d'Alia étaient plus proche de la vérité que de la flatterie. Alors détendue, Frédérica remercia Alia:

"C'est gentil, merci."

Ce fut les dernières phrases d'Alia qui surprirent Fré, elle avaient mit des conditions et il les avaient accepté? C'était très très rare, mais cela avait du lui plaire.

"Tu as mis des conditions? Et il les a accepté? C'est rare quand même... Mais bon, cela à du lui plaire en fait, que tu t'affirme et que tu soit fière. Et en plus, si ce n'est pas déplacé, tu es aussi très belle. Tu avais tout pour lui plaire!"

Elle sourit à cette pensée.

Alia était contente de sa rencontre avec Fréderica, même si cela la retardait un peu pour son compte rendu à Hurao. Elle se sentait vraiment à l'aise en sa compagnie, et ses air supérieurs disparaîssaient peu à peu.

-Oh, je n'en sais rien, je ne te connais pas assez pour savoir s'il y a des personnes à qui tu es plus suceptible de le dire qu'à d'autres! Mais je te fais confiance. Et j'espère avoir raison.

Elle lui sourit de nouveau. Jamais elle n'avait eut autant de sourire d'amitié envers une femme. Elle remarqua l'instant de gène de Fréderica lorsqu'elle la complimenta, et se demanda un instant pourquoi elle semblait ne pas apprécier. Mais lorsqu'elle la remercia, son sourire était franc et elle ne s'interrogea pas plsu longtemps.
Inconsciemment, Alia se sentait fière que l'on soit intriguée par sa conquête d'Hurao. C'était un homme si important, et il était trés convoité, de plus c'était un homme aimant les plaisir de la chair.

-Et bien, oui, c'est justement que je sois fière qui lui a plu. Il a du prendre ça comme un défi. Mais pour que ça dure entre nous, il faut autre chose...

Elle baissa encore une fois le ton avant de lui confier:

-Si tu veux que cela dure avec un homme, il ne faut pas se laissait aller à l'habitude une fois que vous êtes ensemble, mais toujours continuer à le séduire et a faire en sorte que lui veuille toujours te séduire. En tout cas, pour nous, ça marche!

Elle accueilla encore une fois d'un sourire le compliment. Mais il se faisait tard et elle devait aller voir Hurao. Ce qu'elle expliqua à Fréderica:

-J'apprécie vraiment la conversation avec toi et je serais ravie ue l'on se revoit, mais je dois vraiment y aller.

Elle lui fit un petit clin d'oeil discret:

-Hurao m'attend, et je suis assez en retard. Mais tu peux venir dés que tu le désire nous voir. Et si on refuse de te faire entrer tout de suite ou bien que l'on te faire attendre, tu peux toujours te préenter comme ma conseillère. Cette excuse marche assez bien.

Elle la prit par le bras doucement et elles commencèrent à marcher vers la sortie.

-Si tu préfères, ça peut être moi qui vient te rendre visite.

Elle s'arrêta ensuite, peut-être qu'aprés tout, même si Fréderica la trouvait sympathique elle n'aurait pas forcément envie de la revoir... Elle rajouta donc, par sécurité:

-Enfin, c'est comme tu veux...et où tu veux.

Frédérica écouta ce que disait Alia sur sa façon de garder Hurao, elle garda ces idées dans un coin de sa tête tout en se disant qu'elle n'aurais sûrement pas à les mettre en pratique, mais qu'ils pouvaient être utiles.

Quand Alia lui dit qu'elle devait partir, il se passa une chose très étrange pour Frédérica, elle avait ressenti une pointe d'amertume! Elle regrettait un peu de finir sa discution! Pourtant elle n'avait jamais réelment apprécié quelqu'un... Elle chassa cette pensée très vite, si elle s'entendait bien avec Alia, alors qu'elle ne se pose pas trop de questions.

Elle sourit encore une fois quand Alia lui parla de l'excuse, elle s'en servirait de ce conseil!

"Bon, alors va rejoindre Hurao. Et comment ça cette excuse marche très bien? Tu l'as déjà expérimentée?"

Elle eu un sourire complice, quand elle perçut le trouble d'Alia.

"Non, ce n'est pas quand je veux et où je veux, c'est quand on peut et où on peut. Je doute qu'on est beaucoup d'occasion mais en ce qui me concerne, j'essayerais de ne pas trop les gâcher. C'est la première fois que je m'entend aussi bien avec une femme, alors je veux bien te revoir. Si toi tu veux..."

Elle avait elle aussi rajouté cette dernière phrase au cas où Alia n'avait pas très envie de la revoir. Elle sortirent dehors juste devant la cathédrale noire.

Alia sourit à la plaisanterie de Fréderica. Elle avit déjà utilisé cette excuse, oui, mais par pour des histoires qui pouvaient être interressantes...Enfin, si, une fois...pour un meurtre. Elle le lui expliqua d'ailleurs, l'anecdote du crime en moins.

-Oui, je m'en suis déjà servie lorsque je devais rencontrer des personnes importantes discrêtement...rien de bien croustillant, désolée de te decevoir!

Elle était contente de voir qu'apparement le plaisir de cette rencontre et de cette amitiée naissante était partagé. Mais Fréderica avait raison, elles avaient toutes les deux des emplois du temps trés pris et il sera probablement difficile de se trouver rapidement des créneaux communs. Cepenpendant, il ne fallait tout de même pas desespérer. Le fait d'être une personne importante n'avait pas que des inconvénients.

-Oui, c'est sûr que ce sera dur, mais rien ne nous empêche de reserver un peu de notre temps sous forme de rendez-vous...Enfin, pour ma part, certaines de mes occupations sont du genre "top secrêtes", si l'on peut dire, alors tu peux te cacher sous ce nom.

Elle sourit de nouveau, puis songea qu'il fallait vraiment qu'elle s'en aille.

-Enfin, pour nous arranger et trouver un moment, nous n'aurons cas voir sa rapidement à la fin d'une des cérémonies. Je viens trés souvent, en tant que grande prêtresses, alors il te suffit de demander quand j'officie pour savoir si j'y serais.

Au moins, elle auraient de nombreuses occasions de se croiser. Maintenant qu'elle étaient dehors, Alia avait envie d'appeler sa louve, mais elle ne l'avait pas emmener ce jour là, exceptionnellmenet, car cela convenait mieux au rôle qu'elle s'était donné dans sa mission. Aprés un dernier au revoir à Fréderica, elle releva sa capuche et se mit en marche rapidement.
Au bout de quelques metre, elle avait de nouveau un visage fermé et ses yeux lançaient des lueurs malveillantes.

[=> au bureau d'Hurao]

Après avoir dit au revoir à Alia, Fré se retourna et partit. Son regard se refit distant, froid et sans compassion. Comme d'habitude.

Elles se reverraient bientôt, Frédérica ferait en sorte! Avec elle, elle n'était pas pareille.